Aparté sur l'immobilisme, la fatalité, la résignation.

La léthargie devant une difficulté est-elle un syndrôme? Avons-nous l'excuse d'une mollesse dirigée, d'un confort décidé, d'une intelligence mise en sommeil par nos vies  au rythme accéléré, pas toujours, dans ce cas, volontairement?

Tout cela pour dire qu'un regard extérieur, mais partie prenante, peut s'étonner du manque de cohésion, de décisions et d'informations de la communauté de communes de Sigoulès (comcom), de nos communes, de nos délégués face à la réforme du rythme scolaire. D'un côté la comcom à laquelle est déléguée la gestion des écoles. D'un autre côté des mairies dont la qualité première n'est certainement l'information des citoyens, et qui doivent prendre en main le dossier de la réforme du rythme scolaire. Nous avons aussi le conseil général qui met en place les trajets scolaires. Il y a au milieu de cela, les délégués de parents d'élèves, qui tant bien que mal, essaient d'organiser quelque chose avec les informations qu'ils ont, et qui parfois oublient de communiquer avec les parents d'élèves justement. Ne les critiquons pas trop fort, l'application de cette loi repose sur les mairies, et lorsque l'immobilisme gagne du terrain, tout le monde est touché.

Où en sommes-nous aujourd'hui? Si les informations sont fiables, il ya le 17 juin une réunion des maires des 4 communes, l'hibernation est finie, le résultat risque de tous nous étonner. En fait, il devrait s'agir de l'aspect économique de la réforme, combien de personnes seront nécessaires, qui peut-on utiliser, etc... Le 19 juin, réunion comcom, roulement de tambour... toujours l'aspect économique, untel se plaindra de ne pas avoir l'argent pour le personnel demandé, un autre se plaindra de manquer de personnels habilités...? Au final, il faut espérer la validation de quelque chose, en terme de besoin en personnel, sinon nous aurons un peu de garderie supplémentaire pour nos enfants. Chouettes rythmes scolaires. Mais après tout, si notre pauvre pays manque à ce point d'argent, on ne peut rien incriminer à ces braves personnes qui tentent de gérer cette situation. Et si on privatisait l'école! Ne rigolons pas, ça viendra.

Tout cela permet de noyer les autres problèmes, notamment celui de l'occupation des enfants le mercredi après-midi pour les couples qui travaillent. Débrouillez-vous, la politique n'est pas là pour règler les particularismes!

Alors oui, il existe toutes sortes d'excuses pour ne rien faire, ou laisser faire les autres, et puis on n'a pas le temps, et puis c'est un sac de noeuds, et rien ne bouge jamais. Il faut être positif et constater que ces problèmes engendrent de nouveau des contacts entre les gens, du lien se forme, on se parle, des idées sont échangées, une évolution se produit, une ambition commune voit le jour. Un incendie démarre toujours par une étincelle...

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